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Mon sevrage au sucre

Accro au sucre1

 

 

J’ai commencé cette aventure pour mes enfants. Comme je l’ai mentionné dans un autre article, mes parents ont, sans le savoir, rendu accro notre fille, comme ils l’avaient fait avec moi dans mon enfance. Ma mère m’avait dopé au sucre parce qu’elle-même l’était et elle ne savait pas tout ce que je sais aujourd’hui. En faisant de moi son complice, elle n’était donc, quelque part, tout bonnement plus coupable de son péché « mignon ».

 

Je savais instinctivement que cette alimentation était néfaste, mais je n’en avais pas vraiment saisi l’ampleur. C’est en commençant à me renseigner pour mes enfants que j’ai compris qu’il s’agissait, sans doute, d’un des plus grands fléaux dont est atteint notre civilisation. Inconsciemment nous le savons, mais parce qu’ « autorisé » par les grandes instances, nous pensons qu’il n’y a donc aucun danger à en consommer. C’est légal. Il n’y a donc rien à craindre.

 

Je savais déjà beaucoup de choses sur le sucre – du point de vue biochimique – mais j’étais curieux de savoir ce qu’en disaient les dissidents.

 

Le train a du retard

Dix semaines plus tôt – avant mes découvertes sur la vérité sur les sucres – je terminais mon travail au cabinet. Il était 18h. J’avais mon train à 18 h 15. Juste le temps d’aller sur le quai pour le prendre. Ma journée avait été difficile. J’eus quelques cas lourds qui me demandèrent beaucoup plus d’effort qu’à l’accoutumée. J’étais épuisé et heureux de rentrer à la maison retrouver ma femme et mes enfants.

 

Arrivé au quai de la gare, je fus déçu de découvrir que tous les trains affichaient plus d’une heure de retard. La malchance avait voulu, ce jour-là, que je n’avais pas emmené le téléphone portable. Je ne pouvais avertir ma petite famille de ce contretemps et je m’en voulais. J’étais fâché. Mais que pouvais-je faire d’autre ? Je pris mon mal en patience et me dis qu’après tout, cela était une bonne occasion pour lire. La fatigue intellectuelle ne me permettait pas de plonger dans mes lectures quotidiennes ou sur mon écran d’ordinateur. Pour décompresser, j’allais dans le kiosque de la gare et pour me faire plaisir, achetais des Haribos, comme dans mon enfance, ainsi qu’une revue distrayante. Cela m’amusa de retrouver ce goût d’autrefois. Et je dois avouer que je pris plaisir à mâchouiller ces bonbons gélatineux.

 

Comme un enfant qui a fait une bêtise, j’entrais à la maison, le paquet caché dans la poche. Je savais que ce n’était pas bon pour la santé et que c’était rempli de cochonnerie, mais après tout, n’avais-je pas le droit de m’octroyer ce petit plaisir, qui plus est, exceptionnel ? Ce petit secret personnel me fit rire. Je trouvais mon attitude espiègle. Après tout, il n’y avait que moi qui le savais et je n’avais pas à le dire à qui que ce soit. Je me languis donc de ce petit dérapage et oubliais bientôt l’affaire, une fois le paquet arrivé à sa fin.

 

Mais une semaine plus tard, je me levais avec un léger mal de tête et une humeur désagréable. Je n’étais pas bien et n’arrivais pas à définir réellement pourquoi. Les gens m’énervaient, je n’avais plus de patience, j’étais pris d’une vague à l’âme qui dura deux semaines. J’avais l’impression de stagner, de ne pas m’en sortir alors que j’avais tout pour être heureux.

 

Il m’était arrivé par le passé, d’avoir des moments de doute. Cela arrivait une ou deux fois dans l’année, où je remettais alors tout en question. Je me trouvais nul. J’avais l’impression de faire du mauvais travail, etc. Il semblait s’agir de déprime, mais franchement, rien dans mon environnement ne le justifiait. Bien au contraire !

 

Quelques jours plus tard, je sortis – sans trop savoir comment – de ce blues. Je retrouvais mon énergie et décidais donc de débuter mes recherches sur le sucre.

 

Il existe bien une cause

Couverture le sucre william duftyLe premier ouvrage que j’ai trouvé – et qui me semblait sérieux – fût celui d’un Américain qui avait vécu ce sevrage après avoir effectué une dizaine d’années de recherche sur le sujet : Le Sucre, cet ami qui vous veut du mal de William Dufty, aux éditions Guy Trédaniel (dans sa version américaine, son titre était « Sugar blues », le blues du sucre). La syntaxe américaine particulière rendait la lecture parfois douteuse, d’autant que les Américains ont cette tendance à la démesure et à l’exagération. Par chance, j’avais suffisamment de connaissances dans le domaine pour savoir à quoi je devais m’en tenir et mon métier m’avait forgé un esprit critique acéré capable de discerner le vrai du faux. Malheureusement, aussi stupéfiantes que fussent les révélations, elles semblaient bien réelles et surtout, fondées. En très peu de temps donc, voilà que j’étais devenu – en plus du sucre – accro à ce livre que je dévorais en quelques jours.

 

D’autres ouvrages, moins éloquents et moins pertinents, complétaient ma table de chevet, mais aucun ne me marqua autant. Aussi, après la seconde semaine de recherche, je décidais d’arrêter à mon tour – d’une manière abrupte et radicale – tout apport de sucre industrialisé. Les fruits n’en faisaient pas partie.

 

J’ouvris les placards de la cuisine et inspectais minutieusement les étiquettes de chaque denrée. Je sortis toutes les boites et les paquets incriminés que je mis dans un autre placard, réservé, lui, aux membres de ma petite famille qui n’avaient pas à subir une fois de plus mes folles idées (vous pouvez imaginer la tête de mon épouse). En réalité, je dus faire l’opération dans l’autre sens : je gardais un placard dans lequel j’y plaçais les aliments pour moi qui ne comportaient pas de sucre, parce qu’en vérité, il ne restait pas grand-chose.

 

 

Premier constat : les industriels le cachent

Pour pouvoir faire ce tri, encore faut-il pouvoir le déceler et pouvoir lire les étiquettes. Et là, ce n’est pas évident parce que ce n’est pas indiqué clairement. Les industriels utilisent des termes trompeurs : malt d’orge, sirop de riz, amidon de maïs, dextrose, maltodextrose, concentré de jus de fruits, etc.

 

La plupart des gens, lorsqu’on leur demande s’ils consomment du sucre, pensent uniquement à l’apport direct : le petit sucre dans le café, la tarte, les sucreries, etc. (certains n’imaginent même pas que le Nutella puisse être sucré !). Mais il faut compter également toutes les entrées indirectes : là où les industriels en ont ajouté, on ne sait même pas trop pourquoi. Ce sucre indirect est appelé « sucre caché » parce que de premier abord indécelable (exemple : la tranche de jambon). Le consommateur n’a pas l’impression de se gaver de sucre et pourtant, à y faire le compte, il s’agit d’une overdose quotidienne !

 

 

Second constat : il y en a partout !

Si vous tentez vous-même la même démarche (mettre de côté tout ce qui contient du sucre), vous serez étonnés du nombre d’aliments auquel on rajoute du sucre : tout.

 

Ketchup, moutarde, saucisse (merguez, chipolata, etc.), saucissons, charcuterie, panure, TOUS les plats industriels, yaourts, apéritifs, petits-salés, chewing gum, pain, bretzel, Morissette, jus de fruit, bière, alcool, toutes les pâtisseries, soda, etc.

 

En éliminant ainsi tous ces consommables, il ne reste, en vérité, plus rien à maison. Bonjour la famine m’écriais-je qu’en j’en pris conscience. Mais qu’allais-je donc manger ?

 

 

 

Un mois bien difficile

La lecture du livre m’avait suffisamment motivé pour arrêter le sucre. L’auteur y décrivait pourtant sa période de sevrage comme une période particulièrement difficile. Sa prise de conscience des méfaits du sucre l’avait poussé à arrêter drastiquement sa consommation. Il jeta tous les aliments de sa cuisine comportant du sucre. En très peu de temps, il fût pris de tremblements, de malaises, d’hallucinations et de troubles de l’humeur pendant plusieurs semaines. Les parfaits signes d’un sevrage.

 

Voulant savoir si j’en étais arrivé à ce stade de dépendance, j’optais pour cette approche draconienne. Et je ne fus pas déçu du voyage !

 

Les trois premiers jours, mes sensations étaient un peu anesthésiées par la fierté de faire une chose si importante pour mon corps. J’étais motivé. Mais au début de ma deuxième semaine, je devins irritable, colérique et à fleur de peau. Mon humeur ressemblait aux montagnes russes hormonales des jeunes femmes avant leurs règles. J’étais devenu infect et méconnaissable. Mes beaux-parents, venus de Hongrie, ne m’ont pas reconnu. Ils demandèrent maintes fois à leur fille – mon épouse – quelle mouche m’avait bien piqué. Jamais, ils ne m’avaient vu ainsi.

 

Quelque chose me tapait sur le système. Et plus les jours avançaient, plus j’avais l’impression de sombrer dans une déprime. En fait, j’avais perdu ma joie de vivre. Même sourire, qui est parfaitement naturel, me demandait un effort. Malgré cela, je tins bon. Je ne touchais plus au sucre. Il est clair que j’avais des envies. Le plus difficile fût le café au lait de temps en temps. Pour arriver à m’en séparer, je remplaçais le sucre blanc par de la Stévia, même si, selon moi, cela reste du sucre malgré l’index glycémique nul. Son arrière goût amer – parce que complet – ne me gênait pas, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Et puis peu à peu, je décrochais définitivement le sucre dans le café, en supprimant tout simplement ce dernier également. Pas par volonté, mais parce que mon envie de café disparut. Aujourd’hui, il est rare que j’en reprenne. J’ai perdu le plaisir que le café apportait.

 

Avant, je terminais le repas par un petit dessert : un ou deux flans ou yaourts au soja. Et si j’avais encore un creux, il m’arrivait – rarement toutefois – de le combler par un peu de chocolat. Aussi, en supprimant ces douceurs, je remarquais l’impression de n’avoir jamais rempli mon estomac, comme si je n’avais pas assez mangé. Je luttais et résistais pour ne pas reprendre cette drogue, mais je ne comprenais pas ce qui m’arrivait exactement. Cela se ressentait sur mon comportement. J’étais devenu irascible.

 

 

 

Je me suis souvenu

Très vite, il m’apparut que mon corps cherchait quelque chose. Le considérant comme intelligent, j’écoutais donc attentivement ses manifestations. Je ne savais pas ce qu’il cherchait, mais cela semblait se trouver dans le sucre. En me posant, et en analysant attentivement cette demande corporelle, je pus déceler qu’il ne s’agissait pas réellement du sucre et que ce dernier n’était qu’une compensation d’un autre manque. Mon corps cherchait donc autre chose. Je commençais à chercher quoi.

 

Je m’étais souvenu que William Dufty affirmait qu’il manquait essentiellement à la majorité des gens la Vitamine B du fait de notre mode alimentaire industrialisé. Cet acide aminé vital se trouvait en grande partie dans l’écorce des graines et comme nous ne mangions exclusivement que des produits raffinés, nous étions donc inévitablement en carence. J’en conclus donc que ce que cherchait mon corps était, en fait, des micronutriments présents dans ce que je ne mangeais pas habituellement : des graines complètes (avec leur écorce). Je courus derechef au magasin bio du coin et achetais un mélange de flocon d’avoine et autres céréales. N’en ayant jamais consommé, je ne savais pas trop comment les prendre. J’en mis dans un bol et les recouvrais de lait. Je les laissais s’imbiber entre 1 heure et 1 heure 30 le matin (je me lève tôt) et y ajoutais de l’huile, ainsi qu’un fruit que je pelais et découpais en morceaux.

 

Je fis cette recette tous les matins pendant une semaine. Cela avait changé un peu mon humeur. Je savais donc que j’approchais fébrilement de ce que réclamait mon corps. On m’avait dit que l’avoine constipait. Je n’eus aucun inconfort de ce genre et m’en étonnais. La seule chose que je découvris était que ce qui se trouvait dans la cuvette avait le même aspect que ce que j’avais mis en bouche quelques heures auparavant. Je me demandais donc ce qu’avait bien pu assimiler mon organisme ! Je décidais donc d’une part, de mâcher ce qui entrait en bouche et d’autre part, de broyer les graines et là : miracle ! Comme par enchantement, dans la demi-heure, je sortais de cet état morose et dépressif dans lequel j’avais été pendant quatre semaines. Je retrouvais une force indescriptible, tant mentale que physique. Il suffisait juste de broyer les céréales où bien de se prendre le temps de les mâcher.

 

 

 

Je notais tout

Mon esprit était devenu limpide et vif. Je me levais avec une bonne humeur à faire pâlir le quartier. Le fond de fatigue quotidienne s’était évanouie comme par enchantement. Je me réveillais de 100 ans de sommeil et je n’avais plus besoin de café pour tenter de me booster où de m’éclaircir l’esprit le matin, ni dans la journée. Je devenais également plus attentif aux changements de mon corps. Je savais maintenant quand il était fatigué, quand il avait réellement faim, etc. Mes sensations redevenaient justes et cohérentes, bien que j’eusse la sensation de ne pas me tromper avant.

 

Ma capacité de récupération atteignit son apogée. Le matin, il m’arrivait de courir après le bus pour l’attraper de justesse. Ce matin, là, je ne manquais pas à la tradition, mais je découvris que je n’avais plus mal aux muscles et que je courrais sans effort ! Cela m’avait tellement surpris – parce que je n’avais jamais remarqué que j’avais mal après avoir couru et que je pensais que c’était normal et propre à toute récupération après un effort – que je décidais de noter tout ce qui se passait en moi.

 

Je n’avais plus aucune douleur musculaire et je ne m’étais jamais rendu compte que j’en avais auparavant ! Je trouvais cela fantastique ! Je riais tout seul dans la rue. J’avais les larmes de joie sur mon visage et je remerciais l’Univers de ce cadeau. Au fil des jours, de nombreuses choses changèrent.

 

 

 

 

La métamorphose

Le premier changement se fit ressentir sur la qualité de mes prestations. Ma perspicacité lors des consultations était en général variable. Je constatais, par exemple, que j’étais plus performant en fin de semaine qu’en début. Certains jours, je me trouvais passable. Et parfois, tout était parfait, voire miraculeux. Ce phénomène me passionnait depuis longtemps. Mais je n’arrivais pas à établir à quoi il était du ? De quoi dépendait donc cette force thérapeutique ?

 

Au fil des années, je tentais bon nombre d’expériences dans le but d’améliorer ma finesse thérapeutique et j’avais ainsi découvert quelques astuces pertinentes, mais à la cinquième semaine de mon sevrage, je commençais à noter un changement notoire : mon rythme cardiaque avait baissé et mon cœur ne frappait plus aussi fort. Une quiétude m’envahissait dans laquelle je me trouvais posé et présent. Je découvrais qu’à présent mon corps n’était plus en danger, comme s’il l’avait été autrefois, mais que je ne m’en étais pas rendu compte. Cela me surprit tellement qu’il m’arrivait de m’arrêter au détour d’un geste thérapeutique pour apprécier ce calme.

 

Le second changement fut la qualité de ma présence. J’avais l’impression que ma tête sortait enfin d’un épais brouillard. Ma conscience s’éclaircit et mes pensées devinrent plus fines. À partir de cet instant, peu de chose me fatiguait. Auparavant, le travail sur des enfants handicapés me pompait. Maintenant, ce n’était plus le cas. Je n’ai aucune explication à ceci, mais c’était bien réel. Tout ce qui me vampirisait avant s’était volatilisé.

 

Cependant, je dus aussi constater que dès la troisième semaine de sevrage, je commençais à ressentir des hypo- et des hyper-glycémies. Parfois, je devenais un vrai morfal : il me fallait à tout prix des oranges, ou des pommes. Je devais interrompre mon activité et m’asseoir pour déguster un fruit. C’était toujours une envie de fruits frais, le plus frais possible. Je n’eus par exemple aucune envie pour la banane. Sans doute était-ce un besoin de combler un manque de vitamines ? Il m’arrivait aussi, parfois, de me sentir saoul comme si j’avais bu un verre de champagne, alors que je n’avais rien mangé. Certains patients diabétiques m’en avaient parlé. Je trouvais cela amusant d’être ivre sans avoir bu. Tant que ce n’était pas régulier mais occasionnel, je n’y prêtais pas grande attention.  Je gardais toutefois cela en mémoire pour y réfléchir plus tard. Dans tous les cas, j’optais pour le respect de mes ressentis. Si j’avais faim, je mangeais, peu importe ce que je faisais à ce moment-là.

 

Un autre phénomène surprenant fût l’aspect de mes dents. J’avais l’impression qu’elles étaient devenues plus blanches, mais je ne pouvais pas l’objectiver réellement. Mais dès cet instant, de nombreux patients m’en firent également la remarque, me demandant ce que j’avais fait. Ils auraient aimé le faire aussi. Néanmoins, je remarquais que c’était la gencive qui était devenue plus rose et avait perdu son teint violet-pâle. Je me souvins alors que les vétérinaires scrutaient fréquemment les gencives des animaux pour avoir un état général de la santé de l’animal. Les babines levées, mes gencives étaient maintenant pleines de vie et donnaient l’impression de dents plus blanches.

 

Ma vue fut également moins fatiguée. Beaucoup de mouches volantes dans mon champ visuel avaient disparu. Mais le plus surprenant fût le jour où je croquais des graines d’orge : j’eus une nette amélioration immédiate de la vue. C’est appréciable quand on est myope.

 

Enfin, d’un point de vue général, je me sentais mieux. De plus, je perdais lentement du poids. La graisse autour de la taille diminuait, chose que je n’avais jamais réussi à perdre auparavant. Là, sans effort, ma taille s’affinait.

 

L’évolution

Aujourd’hui, tous ces changements continuent. De jour en jour, je retrouve des capacités que j’avais perdues. Maintenant, avec du recul, je crois que j’étais comme paralysé, handicapé par une ambiance métabolique défectueuse. J’ai l’impression que mon corps s’assainit quotidiennement et qu’y circulent des particules plus fines et plus petites. Je retrouve une fluidité disparue pendant des années. Mais comme cela s’était installé lentement, au fil des années, je ne m’étais rendu compte de rien, comme la grenouille qui se laisse ébouillanter si l’on chauffe la marmite tout lentement.

 

Je suis heureux d’être sorti de cet état et pour rien au monde je ne retournerai en arrière. Je comprends aujourd’hui ces moments de déprime d’autrefois, et notamment la semaine après ma consolation aux Haribo lorsque mon train était venu en retard. Mais je n’aurai jamais soupçonné le sucre si je n’avais vécu dans mon corps ce sevrage, malgré les explications physiologiques que j’avais pu lire sur les dérèglements hormonaux induits par le sucre raffiné. Comprendre une chose et le vivre, ce n’est pas pareil.  Cependant, ma trouvaille d’une dénutrition en micronutriments par notre alimentation occidentalisée allait m’ouvrir la voie sur bien d’autres découvertes, dont la VERITABLE origine de nos maladies, et déboucher sur une technique thérapeutique révolutionnaire, car aujourd’hui, je sais pourquoi nos techniques ostéopathiques fonctionnent ou pas. Je sais fondamentalement sur quoi elles agissent en réalité.

 

 

Je souhaite à tout le monde de retrouver cette paix physique et mentale (l’un ne va pas sans l’autre), mais je sais que le chemin du sevrage au sucre est abrupt si on le fait n’importe comment. En y introduisant une alimentation complète,  on répond au besoin essentiel du corps et on ne se laisse plus happer par cet incroyable séducteur qu’est le sucre. Lorsqu’on a ce qu’il faut à la maison, on ne va plus voir ailleurs.

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Commentaires

  • klinex
    • 1. klinex Le 04/04/2014
    oups mettre le nez dans le frigo lol
  • klinex
    • 2. klinex Le 04/04/2014
    Merci pour ce témoignage, intéressant tout ça je vais metter le nez dans mon frigo lire les étiquettes...

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