La vérité sur LES sucres

La v rit sur les sucres

 

Il est une réalité plus ou moins intrigante que tout le monde semble savoir, mais où chacun se ment pour ne pas avoir à faire de choix difficiles qui compromettraient leurs petits péchés. Cette hypocrisie touche d’une manière générale toute notre société et profite à l’évidence à certaines multinationales qui n’ont d’autres intérêts que de nous rendre aveugle quant aux méfaits réels de leur business. Cela paraît alarmiste, mais c’est bien le cas ! Sous des aspects bon-enfants se cache un fléau planétaire bien plus important que le réchauffement climatique : ce que je nomme « la pandémie sucrière ».

Quand le sucre devient une religion

Toute notre alimentation moderne tourne autour du sucre. Il n’y a pas un endroit où l’on ne trouve pas de denrées artificiellement et chimiquement sucrées. Mais le mieux est de le constater par vous-même. Faites l’expérience dès demain. Imaginez que vous venez de découvrir une vérité terrible, un complot sans pareil, une manipulation infâme : celle que nous sommes drogués aux sucres et que – en raison d’enjeux financiers dont nous n’avons même pas idée – nos cerveaux sont maintenus par ce sucre dans un état qui nous rend confus, vide et amorphe. Mais le pire, c’est que cela ne nous inquiète pas  parce que nous sommes enveloppés d’une désinformation édulcorée massive. Tout le monde mange du sucre et cela paraît normal. Ce soir, votre esprit s’ouvre. Vous venez de faire tilt. Le monde autour de vous vient de changer inexorablement.

 

En ayant conscience de ce qui suit, vous découvrirez comme moi, qu’il y en a partout, même là où vous ne penseriez pas. Les moindres collations vendues à droite et à gauche sont des concentrés exagérés de sucre. Tout est fait pour vous pousser à en consommer. Partout où vous allez, il y en a : quand vous faites vos courses, au cinéma, dans les stations services, les gares, chez le buraliste, sur les comptoirs, près des caisses, à la plage, etc. ; et tout est prétexte à en consommer. Pour montrer leur amour, les grands-parents comblent innocemment leurs petits-enfants de sucreries. Pour se faire plaisir, on s’offre des pâtisseries, des viennoiseries et des desserts. Cette habitude, certains en on fait leur dogme : ils ne se nourrissent que de sucre, du matin au soir. Mais vous ne pouvez éviter d’en consommer, car malgré vous, les industriels en rajoutent partout. Que vous le vouliez ou non, on vous pousse à en absorber.

 

Mais le plus fou, c’est que si vous souhaitez changer d’alimentation – celle admise par la masse – vous êtes susceptibles, selon la loi, de faire partie d’une secte. Les changements alimentaires sont très mal vus et sont considérés comme l’un des premiers critères d’une appartenance à une tendance sectaire. Tenter de raisonner ceux qui sont aveuglés par le système est même dangereux.

 

Cet endoctrinement concernant le sucre est inquiétant parce que, bien qu’on vous laisse croire le contraire, le sucre, à la quantité à laquelle nous sommes nourris, et surtout sous sa forme industrielle, est malsain pour le corps et les idées reçues sont bien ancrées et se délogent très difficilement.

Les fausses croyances

Sans doute vous a t-on vous aussi inculqué ces croyances :

 

  1. Le principal sucre, c’est le sucre blanc, le sucre de table ;
  2. On aime le sucre parce que notre première nourriture, le lait maternel, avait un gout sucré.
  3. Le sucre donne des caries, c’est pourquoi il fait se brosser les dents après les repas ;
  4. Bien que le sucre soit un aliment indispensable pour le corps, surtout chez les sportifs,
  5. sa consommation excessive peut être à l’origine d’un diabète. Il ne faut donc pas exagérer :
  6. Mieux vaut consommer du sucre lent que du sucre rapide ;
  7. Le remplacer par du sucre allégé si on peut, c’est mieux ;
  8. Tant qu’on y est : prenons « Sans sucre » ;
  9. Mais on peut le remplacer naturellement par du sucre roux, du sirop d’Agave et autres alternatives au sucre raffiné, c’est bien meilleur pour la santé ;
  10. Surtout attention : mieux vaut manger les plats sucrés en fin d’un repas, le métabolisme les tolère mieux ;
  11. Enfin, pour ne pas se tromper, mieux vaut se fier à l’index glycémique qui est une valeur bien plus fiable que le pouvoir sucrant et tournons-nous vers ceux dont l’IG (Index Glycémique) est bas. Comme ça, aucun risque de mettre en danger le corps.

 

Elles sont fausses ou erronées et de nombreuses personnes y adhèrent sans qu’aucune mesure ne soit prise pour les corriger. Le sucre, tel qu’on nous le vend, n’est pas indispensable à l’organisme ! Ce qu’on nous raconte est le fruit d’une gigantesque confusion. En précisant certaines données essentielles, vous verrez que certains détails changent fondamentalement la donne. Le consommateur devrait être tenu au courant avant de se lancer dans la consommation de telles substances, rendues légales et même insidieusement ajoutées dans notre alimentation quotidienne. Pour ma part, à côté du complot du sucre, celui du sel me semble faire bien pâle figure. Je pense que le sucre devrait être élevé au rang de drogue, parce qu’il s’agit bien d’un stupéfiant  : une substance présentant un important risque d’abus et susceptible d’engendrer une consommation problématique (définition même des stupéfiants).

La vérité, c’est que LE sucre n’existe pas

Oui, je sais, c’est fou, mais vous allez comprendre. Tout cela a pour origine un méchant raccourci qui provient d’une confusion scandaleuse, qui fait que l’on associe maladroitement le sucre au sucre blanc, ignorant la gamme complète des sucres sous leurs autres formes.

 

En réalisant mes recherches, j’avoue avoir eu du mal à m’y retrouver. Les informations sont contradictoires, voire incohérentes. Les procédés de raffinages sont obscurs. Les manipulations des sucres sont hors de portée du public. On n’y comprend rien. Et lorsque toutes ces manœuvres sont trop compliquées, on en abandonne la compréhension au détriment d’un détour simpliste : il n’existe qu’un sucre, le sucre blanc, appelé aussi sucre de table, saccharose, ou sucre raffiné. Ce raccourci est des plus dangereux parce que les gens ont l’impression de ne pas en consommer beaucoup et ont donc l’esprit tranquille. Le danger est l’innocence avec laquelle nous abusons du sucre qu’on nous vend, sous toutes ses formes, sans nous rendre compte qu’il s’agit en fait d’un poison.

 

En réalité, on ne peut parler DU sucre parce qu’il n’y a pas UN sucre, mais DES sucres. Cet abus de langage (qui consiste à mettre tous les sucres dans le même panier) porte en lui tous les préjudices. Les gens, sans le savoir, sont maintenus dans une ignorance qui porte atteinte au fonctionnement de leur propre santé. Ainsi, si j’interroge les parents sur la quantité de sucre que consomment les enfants les réponses sont : « Non, nous ne lui donnons pas de sucre » ou parfois plus minimaliste : « Pas beaucoup, le strict minimum ». Mais si l’on fouille, l’on découvre les ravages d’un mal sournois : pâte à tartiner au chocolat d’une grande marque au déjeuner, des céréales de marque qu’on voit à la télévision (pour un petit déjeuner équilibré ! On aura tout entendu !), chewing-gum à longueur de journée, barres de céréales, chocolat chaud, sodas, croissants, yaourt à tous les goûts, etc… Contre toute attente et à la surprise des parents, l’addition en fin de journée s’avère extrêmement sucrée ! Mais comme personne ne s’en préoccupe, cela ne paraît pas bien méchant. Après tout, si c’était si dangereux, pourquoi les autorités ne réagiraient-elles pas ?

 

Comment le sucre n’en est finalement pas

Naturellement, j’ai repris mes cours sur les sucres. Lors de mes études, j’avais appris pas mal de choses en biologie et en chimie. Je savais évidemment ce qu’était un sucre ! Alors quand j’ai commencé à fouiller, j’ai eu un doute : avais-je bien été présent aux cours ce jour-là ?! Voilà que j’étais perplexe. En quelques clics et quelques lectures, je découvrais des incohérences majeures. En mettant les différentes définitions bout à bout, il était même possible d’en déduire qu’en définitive, le sucre n’existait pas.

 

Selon sa définition, le sucre est une substance de saveur douce. En chimie, en revanche, on ne parle pas de sucre, mais de glucides (anciennement appelés hydrates de carbone). Notez bien le pluriel ! Il existe DES glucides et pas UN glucide (et encore moins UN sucre !). Or seuls les glucides simples ont une saveur sucrée : le saccharose (présent dans la betterave et la canne), le lactose (présent dans le lait), le maltose (présent dans l’amidon), le glucose (qu’on retrouve dans le miel, le raisin et l’amidon) et le fructose (qu’on retrouve essentiellement dans les fruits), ce qui ne correspond déjà plus à la première définition !

 

En poussant plus loin les recherches, on apprend que les glucides font partie, avec les protéines et les lipides, des constituants essentiels des êtres vivants et de leur nutrition. Les glucides, ou les oses –comme on les appelle aussi en chimie – sont  les principales formes de stockage (sous forme de glycogène) et de consommation d’énergie des cellules. Ainsi, les cellules et tous leurs organes (les organites) se construisent à partir de divers et nombreux glucides. Mais attention : ceci ne signifie nullement qu’il s’agit du sucre et de ces substances au gout sucré !

 

L’ignorance est ce fabuleux tour de magie qui consiste à passer du pluriel au singulier et où « sucres » se réduit à « sucre ». Ajoutez cette confusion, qui associe sucres et glucides, et vous obtiendrez un mélange explosif : si SUCRE = GLUCIDES, alors le corps a besoin de SUCRE. Le sucre est donc bon pour la santé et il faut en consommer. On peut alors se jeter sur le sucre qu’on nous vend et les excès sont même bon-enfants. Il n’est pas doux le paradis ?

 

Baliverne ! Tout l’art des industriels va être d’entretenir cette vision édulcorée du sucre et d’en adoucir les soi-disant méfaits qu’ils comportent. En clair : une désinformation massive et régulière.

 

On aura tout entendu !

Dans les livres pour enfants, la vilaine bactérie mange le sucre et fait un pipi acide sur la dent. C’est pourquoi Folgate® et les autres marques de dentifrice sont là : pour éviter la plaque dentaire et tuer ces petits microbes responsables de la carie. Ça fait eau-de-rose, non ? « Le monde il est tout simple : il y a les gentils et les méchants. Vous, vous êtes gentils, et les méchants, nous, les industriels, on s’en occupe à votre place. C’est-il pas merveilleux ?! » Sauf qu’en discutant avec des dentistes, il y a des aberrations. Et lorsque les faits contredisent nos théories, j’ai plutôt tendance à croire les faits et à remettre en question les théories. Et quand on maintient certaines croyances, je m’interroge sur les réels motifs.  Il y a toujours une raison derrière. Il y a toujours une explication rationnelle.

 

Des bactéries, il y en a plein en bouche! Si la bactérie était vraiment l’agent responsable des caries, les enfants grandiraient avec la bouche pourrie dès la prime enfance. Non. Ces bactéries sont indispensables dans la bouche, au même titre que les bactéries intestinales !

 

Ce dont nous n’avons pas conscience, c’est que nos dents sont vivantes et elles nécessitent au même titre que les autres organes, approvisionnement en nutriments et en oxygène, ainsi qu’élimination des déchets. Si la qualité de ce que nous mangeons est défectueuse, si le carburant que l’on donne à nos cellules est négligé (imaginez que vous les nourrissez au goudron !), c’est l’ensemble du corps qui va en pâtir, en commençant par les structures les plus fines et les plus délicates : tête, dents, yeux et extrémités des membres. Il y a derrière une notion importante de viscosité des liquides dans notre corps et celle-ci dépend essentiellement de notre alimentation.

 

Pourquoi ne pas remettre tout simplement en cause notre mode alimentaire plutôt que de laisser croire que le problème est toujours la faute de quelqu’un d’autre que soi-même et de ses propres choix ?!

 

Les sucres (et particulièrement le sucre blanc) polluent le corps et appauvrissent l’organisme et c’est ainsi qu’ils tuent les organes, en commençant par les dents. Parce que les dents sont des organes et non des roches posées dans la bouche auxquelles on n’accorde aucune importance. Arrêtez de croire que les dents sont des menhirs qui vieillissent aux grès des saisons ! Elles dépérissent aux grès des coups de fourchette (de la qualité de ce qu’on mange) et nous avons donc une responsabilité quant à leur bon état. Du coup, les dents peuvent être en forme ou pas, et la retrouver au besoin (selon les dégâts).

 

Prendre le loup pour un agneau

Il est une autre croyance totalement fausse : si on mange TROP de sucre, on risque le diabète, ce qui laisse croire que la maladie se déclare à l’acmé d’une situation déplorable et irréversible au bout de laquelle le conflit éclate et se transforme en une guerre dont on paie cher le prix. L’accent est mis sur l’excès. L’organisme se trouverait assiégé par une maladie – comme un pays le serait pas un ennemi – dont il faudrait se débarrasser. La guerre est donc ouverte. C’est hélas une vision très enfantine et c’est franchement méconnaitre le fonctionnement de cette fabuleuse machine qu’est le corps.

 

Si le diabète résultait d’une consommation excessive en sucre, comment alors expliquer que certains enfants développent en bas-âge un diabète alors que d’autres, bien plus âgés et grands consommateurs de sucre, n’en seront jamais atteints ? En réalité, si le diabète touche au mécanisme même de l’approvisionnement en énergie des cellules (le glucose) – on touche donc à l’aspect le plus VITAL au bon fonctionnement de notre corps – cela ne veut pas dire que c’est le sucre que nous ingérons en trop grande quantité qui en est responsable. Donc, il n’existe pas une limite quantitative au-delà de laquelle on risque un diabète, sauf peut-être si vous regardez sur plusieurs générations ! Quoi qu’il en soit, le sucre à lui seul ne suffit pas à expliquer cette maladie. Pour information, « le dioxide de chlore, l’un des composés chimiques utilisés pour blanchir la farine (même si elle est couramment recolorée ensuite), se combine avec les protéines résiduelles dans la plupart de ces aliments pour former de l’alloxane (mésoxalylurée), un produit utilisé en laboratoire pour déclencher le diabète chez les rats. Vous avez bien lu. Ne mangez aucun aliment blanc sauf si vous voulez grossir. »1.

 

 

Faire croire que seul l’excès de consommation en sucre de table est à l’origine du diabète est une calomnie infâme, parce qu’elle jette la culpabilité sur le malade et sa famille, alors que le responsable, lui, se cache en amont de notre assiette, et parfois des générations plus loin. Comprenez : les conséquences d’une alimentation basée sur le sucre ne sont pas celles qu’on croit. D’ailleurs, on n’y pense tout simplement pas ! Et c’est là le danger : prendre le loup pour un agneau, ne pas voir en cette substance industrielle le potentiel danger qu’elle comporte. Les seules menaces du sucre se résument dans ses excès et pour la majorité de la population, qui n’a en tête que les caries et le diabète – faisant du consommateur non averti à la fois une victime et un coupable – le simple fait de supprimer le sucre dans le café est déjà un sacrifice énorme et tolérable. Mais les industriels, eux, ne sont jamais ou rarement pointés du doigt. Vous a-t-on, par exemple, parlé de la véritable cause du surpoids ?  Vous a-t-on parlé du pourquoi de l’hypertension artérielle, du cholestérol, etc. ? Non. On nous fait croire que les graisses sont mauvaises. Mais on ne nous parle pas du sucre, ni des produits laitiers et encore moins de la viande qui sont les véritables acteurs de la dégénérescence organique !2 D’ailleurs, ne trouvez-vous pas étonnant que nous avons pratiquement tous un léger surpoids ? Connaissant un peu le corps, j’ai du mal croire qu’il soit à l’aise avec ces déchets en trop. Mais… pourquoi tous ces déchets d’ailleurs ?

 

 

 

 

Le grand méchant flou

L’embrouillement commence dès la fabrication même du sucre qui se fait en deux étapes : l’extraction et le raffinage qui, ce dernier, est un procédé secret et franchement opaque.

 

Je me souviens quand j’ai commencé mon investigation sur la fabrication du sucre : j’ai visionné avec ma fille le documentaire C’est pas Sorcier sur le sujet. Attentif à toutes les informations, j’avoue que j’ai dû revisionner quatre ou cinq fois le chapitre parce que je n’y comprenais rien, jusqu’au moment où j’ai réalisé qu’il y avait de grands sauts quantiques entre diverses étapes. Bref, ils semblaient montrer comment on en fabrique, mais sans en dévoiler le moins du monde les procédés. Cela donnait l’impression d’avoir sauté quelques épisodes d’une même et unique série.

 

Qu’on extrait le sucre de la plante, je le comprends, mais pourquoi raffine-t-on ? Pour isoler la substance sucrante et en obtenir un concentré facilement transportable et utilisable en industrie et dans le commerce. Il ne s’agit donc en aucun cas d’un sucre naturel, mais industriel (le saccharose, appelée aussi « la sucrose »), qui n’existe pas dans la nature, malgré qu’il soit issu de plantes ! Dire que le sucre raffiné est naturel et donc, implicitement sans danger, c’est comme affirmer que l’héroïne est bonne pour le corps parce qu’elle est issue de plantes. Personnellement, le pavot peut même être dit « biologique » que le produit vendu n’en reste pas moins toxique !

 

Maintenant, si vous vous demandez comment on raffine, à une consommatrice, soucieuse de savoir si un quelconque produit animal était utilisé lors du raffinage (de la poudre d’os notamment, issu de carcasses animales), la sucrerie d’Erstein en Alsace réfute et répond :

 

« Nous n’utilisons évidemment pas ce processus :
le sucre cristallisé (encore brunâtre) est introduit dans des essoreuses centrifuges, tournant à 1500 tr/min, qui sont composées de paniers en tôle perforée revêtue de toile filtrante; le sucre est retenu sur les bords du panier, tandis que l’eau mère (sirop avec les impuretés brunes) est chassée hors du panier. Avant de recueillir les cristaux de sucre on lui fait subir à l’intérieur de la turbine un clairçage, c’est-à-dire un lavage à l’aide d’un jet d’eau puis de vapeur pour enlever les dernières traces d’eau mère.
Le sucre obtenu est très blanc et très pur, il est destiné directement à la
consommation et aux industries utilisatrices.
Nous n’ajoutons aucun produit pour éclaircir le sucre. »

 

C’est bien évidemment faux ! Le raffinage est un procédé chimique laborieux qui utilise entre autre de la chaux vive pour l’extraction, des dérivés mercuriels pour le blanchiment, des produits hautement toxiques pour la colorisation et des colles. C’est pourquoi le raffinage du sucre est souvent comparé à la synthèse de drogue comme l’héroïne. Je le sais, parce que je connais les personnes qui réparent les machines, ce sont les mêmes qui réparent les instruments de labo !

 

La stratégie du détournement d’attention

Une des techniques pour faire une injection à un chat sans qu’il vous donne un coup de griffe est de focaliser son attention sur autre chose : en frottant sa truffe sur le tapis de la table d’auscultation, par exemple. Technique redoutable qui permet de passer sous silence le véritable débat qui a lieu, à savoir : la seringue dans le derrière.

 

Beaucoup de vendeurs sont tentés par la dissimulation de vices lorsque ces derniers portent préjudice à la vente. Si vous voulez vendre votre voiture, par exemple, et qu’elle présente un gros défaut, vous serez bien évidemment tentés de le minimiser, voire de le cacher pour qu’on ne s’en aperçoive pas. Mentir au détriment de l’acheteur. En gros, prendre l’autre pour un con.

 

Dans l’industrie du sucre, on a poussé le débat ailleurs. On a créé les sucres lents, les sucres rapides, les index glycémiques, les produits allégés ou « sans sucre », etc. On fait la guerre au gras et au cholestérol (il n’y a d’ailleurs aucun lien entre les deux!). On nous dit qu’il faut s’appliquer à boire un litre et demi d’eau par jour. Ce n’est que diversions. La vérité, elle, est somme toute relativement simple : quelle que soit la manière dont on les habille, les sucres – et plus particulièrement le sucre blanc – sont des poisons.

 

A ce titre, j’aime ce petit clin d’oeil dans le film Men in Black III, un navet planétaire que regardent beaucoup d’ados. Dans une séquence, Tommy Lee Jones, affalé sur un sofa, un brin nostalgique, demande à son collègue (Will Smith) à l’autre bout du fil :

- Tu connais la force la plus destructrice de l’Univers ?

- Le sucre ?

- le regret.

 

Ce petit aparté est courant en Amérique parce que le débat existe depuis bien plus longtemps là-bas qu’ici. En Europe, c’est l’omerta ! Tout comme pour le sel, les OGM, les additifs alimentaires, l’aluminium, les vaccins et bien d’autres choses dont nous n’avons absolument pas conscience. Comme l’affirme Dr Rath –

 

Mais la chose la plus surprenante, c’est qu’une fois que vous savez, vous agissez en âme et en conscience et vous ne pouvez revenir en arrière et dire que « je ne le savais pas ! ».

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

 
[ Ajoutez grossomodo à vos favoris ]